Après avoir terminé Dead Space (qui devient un peu gronflant passé le premier tiers) et être devenu complètement obsédé par Katamari Forever (qui mériterait que je parle de lui, mais je n'ai pas les mots pour décrire le plaisir primaire de... d'entasser des trucs !), j'ai joué à un jeu très récent.
Alors là vous vous dites que je bluffe, et que je m'appelle Martoni probablement. Mais non ! J'ai bel et bien acheté un jeu sorti en 2011. Et même seulement quelques semaines après sa sortie américaine (quelques mois après sa sortie japonaise, mais ne lisant pas le japonais, on peut m'excuser). Un jeu qui m'intriguait depuis les premières images, parce que je suis une teasing whore, parce que y avait Atlus au développement, parce que boobs, et parce que y avait plein de rose partout.
Ce jeu, c'est Catherine.
Bon déjà je rappelle que Atlus, c'est la boite responsable de la franchise Megaten. Et donc, de l'absolument awesome Persona 3, car non, je n'ai pas encore touché aux autres. Catherine est leur premier jeu à sortir sur cette dernière génération de consoles, et c'est un pari réussi vu que le jeu est vraiment super beau. Et pas seulement parce que Catherine est "raaaah lovely". Notez que les cinématiques ont été réalisées par Studio 4°C, qui sont les gars derrière "Mind Game", "Steamboy" et tous ces trucs que j'ai jamais vu.
Et maintenant, expliquons le gameplay. Le jeu est en quelque sorte un puzzle-game avec un scénario. Scénario qui implique qu'entre les phases de puzzle, vous pouvez discuter avec les potes de Vincent (c'est le personnage principal) au bar, picoler (et c'est vivement conseillé), envoyer des textos, et vous morfondre sur votre vie amoureuse. Si, si c'est génial ! Et puis les dialogues sont plutôt bien écrits.
Mais évidemment, le gros du jeu (c'est pas moi), ce sont les phases de puzzle. Alors au début, ça fait peur, vous êtes un pauvre petit bonhomme (Vincent en caleçon, et avec des cornes de bélier, en fait, et son oreiller aussi) devant une énorme tour faite de cubes. Et pour gravir cette tour, il va falloir déplacer ces fameux cubes dans tous les sens, et très très vite afin de vous créer un chemin. Et en bon vieux fan de Tetris, j'ai franchement trouvé ça très addictif. De plus, chaque niveau apporte de nouvelles sortes de cubes, obligeant à chaque fois à repenser sa stratégie (à ce propos, bien utile les conseils stratégiques entre chaque stage). Par contre, ayant été averti de la difficulté du jeu, et ne voulant pas briser mon mental dès le premier run, j'ai fait la partie en easy (remarquez, j'aurai pu faire encore plus ma lopette et jouer en very easy, mais j'ai ma fierté, ma fierté de lopette).
Le scénario est simple. Vincent est en couple avec sa copine, Katherine, depuis quelques années, mais est effrayé par l'idée de passer à la vitesse supérieure (le mariage, les enfants, ne plus laisser ses caleçons sur la table du salon, toussa toussa). Puis il rencontre Catherine, elle est jeune, dévergondée, bouleverse les afflux sanguins de tout mâle hétérosexuel, et le lendemain, il a la surprise de la retrouver dans son lit (oui, il boit... beaucoup). C'est donc un jeu qui touchera principalement le mec trentenaire (celui qui veut pas grandir, sauf de la bite). Avec quand même un gros partage en Whatthefuck sur la dernière ligne droite (ça me dérange pas, moi j'aime bien). Je rajouterai que même si le jeu ne fait pas officiellement partie de la franchise Megaten (comme dit précédemment), certains éléments peuvent faire penser qu'il se déroule dans le même genre d'univers. Je vous laisse la surprise.
Enfin, quelques derniers petits détails. D'abord sur l'imagerie qui est, comme toujours chez Atlus, on ne peut plus japonaise (oui, dans ce cas précis, c'est le meilleur mot). Ce qui signifie: boobs, boobs, un bébé géant qui fout les jetons, boobs, du streum démoniaque, boobs. Plus sérieusement, Catherine n'a pas de bestiaire à proprement parler, mais certains boss (il y en a 8 en tout) valent littéralement le coup d'oeil, même si malheureusement, aucun d'eux n'est Mara, dommage, j'aurai trouvé ça à propos (pas d'image de Mara cette fois-ci, j'ai déjà écrit le mot bite plus tôt).
Et aussi, j'ai eu le droit à une édition avec quelques bonus. Pas l'ultimate avec le caleçon et tout (tristesse), mais j'ai quand même un joli petit art-book (more boobs), et la soundtrack du jeu. Ce qui est cool, car j'étais tellement concentré à bouger des blocs partout que j'avais même pas remarqué que tous les morceaux étaient des recompositions modernes de classiques tels que Chopin, Bizet et d'autres gars, et ça sonne vachement bien.
Voilà, c'est tout. Jouez à Catherine. Prenez un rhum-cola. Boobs. Peace.