Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Take a bad blog and make it better
23 janvier 2011

Renaissance d'un héros (part 1)

Alors, oui, commençons par ce qui saute aux yeux: le look du blog a encore changé. Rassurez-vous, ça devrait rester comme ça pour un bout de temps à présent. J'ai également rajouté des catégories, visibles sur la colonne de droite. Et maintenant tout le monde se prosterne et remercie Gclems pour la confection de la bannière et les conseils avisés en termes de couleurs. Tout le monde sauf moi, évidemment, car je suis une grosse enflure.

(et parce que, tel Kennedy, Gclems a organisé un terrible embargo vous privant de voir le superbe court-métrage dont il est la vedette)

(la peur que ça soit vu par de futurs employeurs, peut-être...)

 

28c4295e268c5a234e71cac64fcce6af1229735304_full
Soyons francs, ce n'est pas aussi sexy.

 

Revenons à présent à un sujet plus en rapport avec le titre de cet article (eh ouais, car le fait que Gclems soit un héros ou non n'entre même pas dans l'équation, vu qu'il n'a jamais eu de renaissance).


Au royaume des comics, les reboots sont rois. Surtout chez DC (la méthode Marvel étant plutôt "on feint d'oublier la continuité qui nous emmerde"), et depuis les années 80. Revisiter les origines des personnages chez eux, c'est devenu aussi commun que, euh, redéfinir les règles de leur multiverse (ce qui leur arrive, quoi ? tous les cinq ans ?). Mais comme pour toute bonne Crisis, il y a eu un début à tout. Et autant commencer avec le plus iconique, j'ai nommé Superman. Voilà donc une série de petites reviews examinant le nouveau Superman des eighties.




581c225b9da0d3339e692110


Comme je le disais dans un article précédent, Crisis On Infinite Earths a permis de rebooter les principaux super-héros de DC, afin de leur donner une continuité claire et épurée de toutes les incohérences rencontrées en 50 ans.
Pour Supes, c'est donc John Byrne (scénar et dessins) qui s'y colle avec ce Man of Steel qui commence par Clark envoyé sur Terre par ses parents, enchaine avec quelques pages sur sa jeunesse à Smallville, puis les premières années de Superman à Metropolis.
Dans l'ensemble, c'est bien. J'ai pas l'impression que Byrne ait voulu faire l'histoire parfaite sur les origines de Supes, il avait juste envie de raconter son idée du personnage, c'est assez modeste en fin de compte, et j'aime l'approche. La première rencontre avec Lois est très bien (c'est celle reprise dans Superman Returns, un film qui gagne beaucoup à être  revu), celle avec Batman est encore meilleure (fini leur amitié pré-Crisis, maintenant le Bat est bad-ass, et leur relation devient donc plus compliquée).
D'un autre côté, j'ai trouvé l'intro de Lex Luthor un peu moyenne, tout comme celle de Bizarro (le perso est toujours cool, et l'histoire où il apparait aussi, mais son intro est bof). Dommage, surtout pour Lex, à ce moment là j'avais un peu peur que le Luthor de cette époque ne me plaise pas du tout. Alors que c'est l'un de mes persos préférés de tout le DCverse.
Je suis aussi un peu mitigé sur l'approche de la dichotomie Clark/Supes par Byrne. J'aime bien l'idée qu'il se considère humain (comprendre; terrien) et la manière dont c'est présenté (même si ça reste un poil trop américano-centré encore), mais du coup on sent que Byrne n'aime pas trop les origines alien de Supes (qui sont quand même vachement importantes) et qu'il les traite un peu parce qu'il est obligé. Enfin c'est juste un ressenti mais ça m'a un peu gêné. Tout l'aspect alien du personnage est vraiment traité de la manière la plus minimaliste possible.
Man of Steel est donc un bon récit, mais pour lequel je ne suis certainement pas le meilleur lecteur, vu ma propre vision de Supes.

(m'enfin quand même Batman il poutre là dedans !)



1577_400x600


La collection Man of Steel (du même titre que la mini-série écrite par Byrne, donc), éditée à partir de 2003 est en fait la réédition des différentes séries de Superman suivant directement le reboot de 1986.
Et je n'ai pas trop aimé ce volume.
Bon la première histoire a le mérite d'introduire Metallo (qui ne fait définitivement pas partie des méchants les plus intéressants de l'Histoire, mais bon...), ainsi que la kryptonite. Là, ça allait.
Après on a un Supes possédé par un méchant; assez vu et revu.
L'histoire suivante remet Lex au premier plan, avec torture de Lana Lang en prime. Très bon, le Luthor post-Crisis est trrrrrrrrrrrès maychant et c'est cool.
Alors après tout le truc du professeur Hamilton et des robots qui attaquent Metropolis, ça m'a gavé. Et pareil pour le gros dernier bloc consacré à Darkseid, sur Apokolips (que j'ai toujours tendance à appeler Apokoslip), malgré quelques morceaux sympa.
Par contre, il y a un court team-up avec le Phantom Stranger qui est plutôt plaisant.

Donc sur 6 histoires, seulement 3 qui valent le coup (sans être absolument géniales). Une bof mais courte, et les deux gros morceaux assez chiants. Pas supaire.



superman_the_man_of_steel_vol_3_tpb_john_byrne_200557912645


Vachement mieux que le volume précédent. Avec quasiment que de bonnes histoires.
Alors ça commence avec un méchant traumatisé par la guerre du Vietnam, ce qui permet de faire un peu de discours politique, et c'est plutôt bien fait.

De la politique, il en est encore plus question dans l'histoire suivante, puisque Supes décide d'aller botter le cul de quelques terroristes du moyen orient après une attaque contre les States. Histoire qui permet d'abord de se poser des  questions sur la responsabilité de Supes dans les affaires de politique étrangère, puis avec l'introduction d'une nouvelle secte de super-méchants, permet de s'interroger aussi et encore sur l'identité même de Supes (est-il Superman ? Clark Kent ? un menteur ? un héros ?). Cette quête de l'identité semble très présente dans cette période de l'Homme d'Acier.

L'histoire suivante se concentre sur Perry White, en plein cas de conscience car il doit choisir entre publier un papier qui mettrait à jour plusieurs associations mafieuses de Metropolis, ou sauver la vie de son fils, capturé par les mêmes mafieux. Perry, c'est un bon perso, donc c'était forcément bien.

Puis un team-up avec Etrigan the Demon (connaissais pô le mec avant d'avoir lu cette histoire) très cool, avec petit passage au Moyen-Âge en prime.

Ensuite une histoire à base d'ancienne race terrienne prenant possession des corps de Lois et d'une expédition archéologique. Des méchants atlantes, quoi. Un peu moyen, sauf les passages dans la pyramide. Et une intro avec Supes qui se sent attiré par Wonder Woman, je crois que ce sera plus exploité par la suite. Car de ce que j'ai lu à gauchet et à droite, une liaison avec la meuf au fouet était totalement envisagée par les scénaristes à l'époque. Ce qui expliquerait le peu de shipper instauré envers Lois.

On revient après ça à la question de la dualité Clark/Supes, avec Cat Grant (collègue de Clark très attirée par lui), pour ceux qui ne connaissent pas) au milieu de tout ça. Une bonne histoire où le perso de Cat est bien développé, par contre les bad guys de la secte ont l'air un peu pourraves.

Le dernier gros morceau de ce volume me disait pas trop au début vu que c'était avec Hawkman et sa meuf, et que je m'en fous un peu de ces deux-là. Mais bon, au moins ça avait le mérite d'être du space-op. Et puis dans la seconde partie, y a le Green Lantern Corps qui débarque, et s'il y a bien un moyen de faire roxer n'importe quelle histoire publiée par DC, c'est avec ces types là.


Soon dans Superslip: encore de la quête d'identité, Legion of Super-Heroes, Superboy, Krypto, et une Ma Kent inquiète (rires) !

To be continued...

 

 

(Edit: suite de ce billet ici)

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Tout le monde est un gros naze.<br /> (à mon humble avis)
G
Tout le monde s'en fout quand tu parles comics :D
Take a bad blog and make it better
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité